
La Haute Cour Militaire de la République Démocratique du Congo (RDC) entame, ce jeudi 13 mars 2025, le procès très attendu des officiers supérieurs des Forces Armées (FARDC) accusés d’avoir abandonné leurs positions face à l’ennemi.
Selon le ministre d’État à la Justice, Constant Mutamba, ces militaires auraient laissé derrière eux armes, munitions, matériel militaire et blessés lors des affrontements dans les villes stratégiques de Goma et Bukavu. Un acte qualifié de haute trahison en période de crise sécuritaire.
Ce procès, qui se déroulera en audience publique, sera retransmis en direct sur la Radio-Télévision Nationale Congolaise (RTNC) à partir de 10h. Il s’annonce crucial pour la justice militaire congolaise, qui veut envoyer un message fort en sanctionnant les défaillances au sein de l’armée. Le gouvernement insiste sur la nécessité de restaurer la discipline et de responsabiliser les forces armées face aux défis sécuritaires majeurs que traverse le pays.
Les observateurs nationaux et internationaux suivront avec attention cette affaire qui pourrait marquer un tournant dans la gestion des conflits en RDC. La population, particulièrement affectée par l’instabilité dans l’Est du pays, attend des réponses et des mesures exemplaires pour éviter que de tels actes ne se reproduisent.

Ce procès pourrait également raviver les débats sur la réforme de l’armée et la lutte contre l’impunité au sein des institutions militaires.
Ntumba Chiyoyo