
Lors du Conseil des ministres de ce vendredi 28 février 2025, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, a annoncé plusieurs mesures qui seront d’application dans les jours à venir engageant la nation congolaise. Il a annoncé la mise en place d’un gouvernement d’union nationale ainsi qu’une restructuration de l’Union Sacrée de la Nation. Cette initiative vise à renforcer la cohésion politique et à mieux répondre aux défis sécuritaires et économiques du pays.
Un gouvernement pour faire face à l’agression
Le futur gouvernement aura pour mission principale de faire front face à l’agression dont la RDC est victime, notamment dans l’Est du pays, où les tensions avec le M23 et ses alliés persistent. Il devra également accélérer les réformes institutionnelles et économiques pour garantir la stabilité du pays.

Toutefois, cette annonce ne signifie pas la démission immédiate du gouvernement actuel. Félix Tshisekedi a précisé que les institutions doivent continuer de fonctionner normalement en attendant la mise en place de la nouvelle équipe dirigeante.
Des restrictions strictes pour éviter toute dérive
En attendant ce remaniement, des mesures ont été prises afin d’éviter toute gestion abusive ou précipitée des affaires publiques. Ainsi, il est interdit aux membres du gouvernement actuel de :
– Céder, transférer ou aliéner des actifs de l’État.
– Signer en urgence des arrêtés en cascade.
– Engager, liquider ou payer de manière inopinée des dépenses publiques.
– Recruter, nommer ou promouvoir du personnel de manière désordonnée dans les entreprises du portefeuille de l’État, les établissements publics et autres structures étatiques.
Ces restrictions ont pour but de prévenir tout abus de pouvoir ou dilapidation des ressources publiques avant la mise en place du prochain gouvernement.
Une refonte politique pour plus d’efficacité
La restructuration de l’Union Sacrée de la Nation vise à rendre cette plateforme politique plus efficace et plus représentative. L’objectif est de rassembler un plus grand nombre d’acteurs politiques et sociaux afin de garantir une gouvernance plus inclusive et adaptée aux enjeux actuels du pays.
Ce remaniement et cette réorganisation politique marquent une étape décisive dans la stratégie du Président Tshisekedi, alors que la RDC traverse une période critique sur le plan sécuritaire et socio-économique.
La rédaction