
La commission parlementaire de la Défense en Ouganda a exigé que le ministre de la Défense, Jacob, présente le général Muhoozi Kainerugaba, chef des forces de défense ougandaises, pour répondre aux préoccupations concernant ses publications controversées sur X (anciennement Twitter). Ces déclarations, jugées erratiques et souvent polémiques, ont non seulement provoqué une onde de choc au sein de la population locale, mais ont également terni l’image internationale de l’Ouganda. Le général Kainerugaba, fils du président Yoweri Museveni, est devenu une figure centrale de la politique et de l’armée, mais ses prises de position sur les réseaux sociaux inquiètent de plus en plus les autorités et les citoyens.
Les publications du général Muhoozi ont suscité de vives réactions, avec des accusations de comportements incohérents et d’actions susceptibles de compromettre la stabilité du pays. Ses messages, parfois jugés irréfléchis, ont notamment abordé des questions sensibles liées à la sécurité nationale et aux relations extérieures de l’Ouganda. Cette situation a conduit les parlementaires à exiger des éclaircissements, soulignant que le rôle d’un responsable militaire de cette envergure nécessite un comportement exemplaire, surtout dans un contexte mondial où la communication digitale prend une place prépondérante.
Ce rappel à l’ordre fait également écho à un besoin croissant de responsabilité au sein des institutions gouvernementales. Si les autorités souhaitent maintenir une image solide et crédible de l’Ouganda sur la scène internationale, elles devront prendre des mesures pour éviter que de telles dérives n’entravent davantage leur diplomatie. L’enquête parlementaire pourrait ainsi avoir des répercussions importantes sur la carrière du général Kainerugaba et la gestion des communications militaires du pays.
Munguiko Masudi Olivier