
Après plus d’un mois de perturbations causées par les combats entre M23-AFC et FARDC dans les groupements Mupfuni Shanga (territoire de Masisi) et Buzi (territoire de Kalehe), certaines écoles ont rouvert leurs portes, permettant aux élèves de reprendre le chemin de l’école.
Si, depuis une semaine déjà, des établissements comme l’Institut Lwanga et d’autres institutions scolaires du groupement Buzi ont recommencé à fonctionner, ce 10 février marque également la reprise des cours dans certaines écoles du groupement Mupfuni Shanga. Cette décision vise à sauver l’année scolaire 2024-2025, qui a été fortement bouleversée par les affrontements armés dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Malgré cette reprise encourageante, de nombreux défis demeurent. Les parents, déjà éprouvés par l’insécurité et les déplacements forcés, se demandent comment assurer la prise en charge des frais scolaires dans un contexte économique particulièrement difficile. « La vie semble être à zéro », confie un parent désemparé, soulignant l’ampleur des difficultés auxquelles font face les familles locales.
Les autorités éducatives et les partenaires humanitaires sont appelés à accompagner cette reprise pour éviter une nouvelle déscolarisation des enfants victimes du conflit. Pendant ce temps, l’insécurité continue de peser sur l’avenir des élèves et du système éducatif dans cette région en crise.
La situation évolue, et l’espoir reste suspendu aux efforts conjugués des acteurs locaux et internationaux pour garantir une éducation stable et sécurisée aux enfants du Masisi et de Kalehe.
Baley Samuel