À l’approche du sommet crucial entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame prévu le 8 février 2025 à Dar es Salaam, en Tanzanie, l’Alliance Fleuve Congo (AFC/M23) a annoncé, ce lundi 3 février, un cessez-le-feu humanitaire à partir du 4 février 2025.
Dans un communiqué officiel, la rébellion justifie cette décision par la crise humanitaire qui frappe l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) et affirme ne pas avoir l’intention de s’emparer de Bukavu ou d’autres localités. Toutefois, elle exige le retrait des forces de la SAMIDRC, la mission militaire régionale déployée par la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).
Le contexte politique et militaire rend le sommet du 8 février déterminant pour l’avenir du conflit. Organisée sous l’égide de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) et de la SADC, cette rencontre vise à désamorcer la crise sécuritaire qui embrase l’Est de la RDC.
Selon des sources diplomatiques, l’initiative de cette rencontre revient à la SADC, qui a réclamé une concertation régionale le 31 janvier dernier face à l’intensification des affrontements. La présidence kényane, qui assure actuellement la direction de l’EAC, a officiellement confirmé la tenue du sommet.
Les relations entre la RDC et le Rwanda restent extrêmement tendues. Kinshasa accuse Kigali de soutenir militairement le M23, une accusation fermement rejetée par le gouvernement rwandais. Cette confrontation diplomatique complique les efforts de médiation et compromet les chances d’un règlement rapide du conflit.
L’annonce du cessez-le-feu par le M23-AFC intervient alors que la rébellion contrôle depuis plus d’une semaine la ville stratégique de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. Cette avancée a exacerbé la pression sur les autorités congolaises, qui se retrouvent confrontées à une situation de plus en plus délicate sur le terrain.
Le sommet de Dar es Salaam pourrait donc être un tournant, mais les positions des différentes parties restent profondément divergentes. Reste à savoir si cette nouvelle tentative de médiation aboutira à une désescalade du conflit ou si la guerre dans l’Est de la RDC entrera dans une nouvelle phase plus critique.
La rédaction
Vraiment c’est le Rwanda qui soutient cette rébellion du M23 parceque du temps en temps il y a ceux qui viennent du Rwanda et ils nous menaces en ouvrant des grandes maisons pour voler,shop et en exigeant le propriétaire d’ouvrir comme ils vont acheter mais ils faut du contraire