
La ville de Goma continue d’être le théâtre de violences inquiétantes. Dans la nuit du vendredi 17 au samedi 18 janvier 2025, deux personnes ont été abattues par balles dans le quartier Ndosho, situé dans la commune de Karisimbi.
Parmi les victimes figurent un major de la Police nationale congolaise (PNC), identifié sous le nom de Christophe, et une femme nommée Vanesia Nyiramahigwe. Les assaillants, armés, ont ouvert le feu sur les deux victimes avant de prendre la fuite. Jusqu’à présent, leur identité et leur destination restent inconnues, selon des sources locales.
Cet acte tragique s’inscrit dans un contexte d’insécurité grandissante à Goma, où les meurtres, pillages et cambriolages sont devenus presque quotidiens. D’après d’autres sources, un autre corps sans vie d’un homme a été retrouvé ce même samedi dans le quartier Kyeshero.
Les acteurs de la société civile interpellent les autorités militaires et sécuritaires sur leur responsabilité de protéger la population. « La ville de Goma est prise en otage par des criminels. Nous demandons un renforcement des patrouilles nocturnes et une coordination accrue entre les forces de l’ordre », recommandait dernièrement Christian Kalamo, président de la société civile dans la commune de Karisimbi.
Face à cette recrudescence des violences, les appels à l’action se multiplient. La population réclame des enquêtes sérieuses pour identifier les auteurs de ces crimes et les traduire en justice.
La rédaction