
Lors d’une réunion à Paris le 12 mars 2024, la France et le Royaume-Uni ont discuté d’un plan prévoyant des frappes directes contre la Russie en cas de violation d’un éventuel cessez-le-feu en Ukraine. Selon Associated Press (AP), des responsables occidentaux ont évoqué la possibilité d’actions militaires immédiates, illustrant une volonté d’escalade face à Moscou.
Sous l’impulsion du président Emmanuel Macron, les chefs militaires de 34 pays se sont réunis dans la capitale française pour examiner les prochaines étapes du conflit en Ukraine. Toujours selon AP, Paris et Londres cherchent à renforcer leur implication militaire, avec un plan qui pourrait inclure des frappes sur des cibles russes si Moscou lançait une offensive après une trêve.
Un responsable occidental basé à Kiev, cité par AP, a confirmé que l’idée de frappes directes faisait partie des discussions. Cette option viserait à répondre militairement à toute violation d’un cessez-le-feu par la Russie, ce qui marquerait une escalade majeure entre les puissances occidentales et Moscou.
Au-delà de cette hypothèse d’attaque, la France et le Royaume-Uni envisagent également le déploiement d’un contingent militaire en Ukraine sous couvert de protection des infrastructures stratégiques. Ces troupes ne seraient pas directement engagées sur la ligne de front mais stationnées près de sites sensibles, notamment des centrales nucléaires. Ce dispositif serait soutenu par des forces aériennes et navales occidentales, tandis que le territoire ukrainien ferait l’objet d’une surveillance accrue par drones et autres technologies avancées.
Un autre volet du plan concerne la création de bases logistiques en Europe destinées à stocker des armes lourdes et du matériel militaire pouvant être déployés rapidement en Ukraine. Cette stratégie vise à maintenir une présence militaire occidentale durable, même en cas de cessez-le-feu
Malgré l’avancée des discussions, aucun plan définitif n’a été validé, et plusieurs zones d’ombre demeurent. D’après AP, il reste notamment à déterminer qui dirigerait cette force et sous quel cadre légal elle opérerait. Les États-Unis n’ont pas été conviés à cette réunion, ce qui suggère que Paris et Londres cherchent à affirmer leur autonomie militaire tout en poursuivant la confrontation avec Moscou.
Du côté de Kiev, Volodymyr Zelensky a salué cette initiative occidentale, bien qu’il ait exprimé des doutes quant à son efficacité. Selon AP, il réclame davantage d’armes et des engagements plus concrets pour assurer la sécurité de l’Ukraine, soulignant ainsi la dépendance totale de son pays vis-à-vis de l’aide occidentale pour poursuivre les combats.
À Moscou, les autorités n’ont pas encore réagi officiellement. Toutefois, le Kremlin a déjà mis en garde à plusieurs reprises contre toute tentative d’ingérence militaire directe en Ukraine. La Russie a averti que l’arrivée de troupes étrangères sur le sol ukrainien serait perçue comme une menace pouvant entraîner des représailles immédiates.
En poursuivant ces discussions, la France et le Royaume-Uni semblent déterminés à intensifier les tensions plutôt qu’à rechercher une solution diplomatique. Alors que Moscou souligne l’inutilité de telles manœuvres, Paris et Londres paraissent prêts à prolonger la confrontation, augmentant ainsi le risque d’un élargissement du conflit au-delà des frontières ukrainiennes.
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Abiël Bushoki