
Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a signé plusieurs ordonnances présidentielles qui apportent des changements significatifs tant dans la sphère judiciaire que dans la gestion des entreprises publiques. Ces décisions, lues en direct sur la RTNC dans la soirée du jeudi 16 janvier, marquent une volonté de réorganiser et de dynamiser ces secteurs essentiels à la gouvernance et au développement du pays.
Des mutations importantes dans la magistrature
Dans le domaine judiciaire, plusieurs nominations viennent redéfinir la structure de la justice en République Démocratique du Congo. Nsensele wa Nsensele est nommée première présidente du Conseil d’État, succédant ainsi à Marthe Odio Nonde, mise à la retraite après de nombreuses années de service. De même, Moke Mayele est désigné procureur général près la Cour constitutionnelle, tandis que Jean-Paul Mukolo devient procureur général près le Conseil d’État. Ces changements s’inscrivent dans une volonté d’améliorer l’efficacité du système judiciaire, en veillant à sa rigueur et à son indépendance.
Renforcement de la gestion des entreprises publiques
Les ordonnances présidentielles touchent également plusieurs entreprises publiques stratégiques. À la tête de Congo Airways, Alexandre Tshikala Mukendi a été nommé directeur général, avec Mamitsho Pontshi en qualité de directeur général adjoint. Ce renouvellement à la tête de la compagnie aérienne nationale vise à renforcer sa compétitivité et son efficacité.
Par ailleurs, à la Société Nationale d’Électricité (SNEL), Bienvenue Monyango prend le poste de directeur général adjoint, tandis que Serge Bokana Ekakomba est nommé à cette même fonction chez Afridex. Ces changements dans des entreprises clés du portefeuille de l’État reflètent une volonté d’optimiser leur gestion, d’assurer une meilleure performance et de répondre aux défis économiques actuels.
Autres nominations notables
L’ancien juge de la Cour constitutionnelle, Jean-Pierre Mavungu, a achevé son mandat en tant que membre de la composante présidence de la République, marquant ainsi la fin d’une phase dans la gestion de la haute juridiction. En parallèle, Marthe Odio Nonde, désormais retraitée du Conseil d’État, a été appelée à rejoindre la Cour constitutionnelle, aux côtés d’Aristide Kahindo. Ces nouvelles affectations témoignent d’une volonté du chef de l’État de renouveler les équipes dirigeantes tout en préservant l’expérience acquise au sein des institutions.
La rédaction