
Dans son message de vœux pour le Nouvel An 2025, la direction de l’organisation « Sauti Ya Wahamiaji », un groupe de presse réunissant plusieurs journalistes dans le territoire de Fizi, a qualifié cette célébration de « fantôme » pour les déplacés de guerre, contraints de survivre dans des conditions inhumaines dans des camps.
Selon Asandi Muzungu Tony, directeur de cette organisation, l’idée même de célébrer le Nouvel An n’a pas traversé l’esprit de nombreuses familles déplacées et d’accueil dans les zones du Haut Plateau des territoires de Fizi et Mwenga. Ces familles, souvent exposées à des nuits sans nourriture et à l’insécurité, luttent pour leur survie.
« De nombreuses familles passent des nuits sans manger et sans abri. Pour elles, la fête de Nouvel An est loin d’être une priorité », a-t-il déploré.
Face à cette situation alarmante, M. Muzungu Tony a lancé un appel pressant aux organisations humanitaires pour qu’elles apportent une assistance en vivres et non-vivres à ces populations vulnérables, non seulement à Fizi et Mwenga, mais également dans d’autres territoires de la province du Sud-Kivu.
Il a également interpellé les autorités politico-administratives et militaires de la République démocratique du Congo (RDC) à redoubler d’efforts pour restaurer une paix durable dans les zones affectées par les violences des groupes armés et des terroristes.
Abiël Bushoki