
Ce 25 mars 2025, les candidats au programme d’examen de l’Exetat dans les zones sous occupation du M23/AFC passeront une épreuve préliminaire, comme l’indique un communiqué émanant du député national Ayobangira Safari, élu du territoire de Masisi. Dans une lettre adressée à la ministre d’État de l’Éducation, il plaide pour la mise en place d’un couloir humanitaire permettant aux finalistes vivant dans ces zones sensibles de passer cette épreuve cruciale.
Ayobangira Safari, inquiet de la situation sécuritaire dans les territoires du Nord-Kivu, a proposé que le gouvernement, en partenariat avec des institutions internationales telles que l’UNICEF, l’UNESCO et la MONUSCO, prenne des mesures exceptionnelles pour garantir la sécurité et la réussite des élèves. Il évoque la mise en place de mécanismes spécifiques pour assurer un passage sécurisé des candidats vers les centres d’examen et pour veiller au bon déroulement des épreuves.
Ce dernier souligne que, malgré les conditions difficiles, les élèves, les enseignants et les parents de ces régions ont fait preuve d’une résilience exceptionnelle. Selon lui, ces communautés méritent un soutien particulier afin de valoriser leurs efforts et de ne pas laisser la situation sécuritaire compromettre leurs rêves éducatifs.
« Les sacrifices consentis par ces élèves et leurs familles ne doivent pas être réduits à néant. Il est essentiel de leur offrir un accompagnement adapté pour alléger leur souffrance et leur permettre de poursuivre leur chemin vers un avenir meilleur », a insisté *Ayobangira Safari* dans sa lettre.
Cette proposition, qui reflète une prise de conscience des enjeux humanitaires et éducatifs dans les zones de conflits, invite le gouvernement et ses partenaires à apporter une réponse concrète pour éviter que la guerre ne devienne un obstacle insurmontable à l’éducation des jeunes dans ces régions.
Dans un contexte où la guerre ravage le territoire, la priorité des autorités devrait désormais être de garantir l’accès à l’éducation en toute sécurité pour tous les élèves, quelles que soient les circonstances.
Abiël Bushoki