
Jusqu’au 6 avril prochain, l’état de siège est prorogé sur les provinces du Nord-Kivu et Ituri.
Alors que les animateurs de cette mesure exceptionnelle prise sur une partie du territoire national ne contrôlent désormais que deux villes (Beni et Butembo) l’importance de la prorogation pose des questions.
Décrété par le chef de l’État en vue d’une réponse farouche et coordonnées aux rébellions qui gangrènent cette partie du pays, cette mesure a semblé impuissante et fracassée par les mêmes rébellions.
Plusieurs activistes ont dénoncé l’affairisme qui aurait caractérisé l’état de siège bien avant la tombée de plusieurs localités et villes des provinces du Nord-Kivu et Sud-kivu sans se faire entendre par ceux ayant la décision de sa levée. Jacques nzinzah
Abiël Bushoki