
Dans une affaire des plus étonnantes, un coq a été arrêté et placé en détention dans une cellule de police à Lira, une ville du nord de l’Ouganda. Son crime ? Avoir troublé le sommeil du voisinage en chantant trop tôt chaque matin.
L’affaire commence lorsqu’un habitant du quartier se plaint auprès des autorités locales du coq de son voisin, qui, selon lui, pousse des cocoricos dès 3 heures du matin, l’empêchant ainsi de dormir. Malgré plusieurs tentatives de médiation, le propriétaire de l’animal refuse de s’en séparer ou de le confiner dans un enclos insonorisé.
Exaspéré, le plaignant décide alors de porter l’affaire devant la police locale. Contre toute attente, les agents prennent la plainte au sérieux et, après une courte enquête, décident d’arrêter le coq en question.
Le volatile a été placé en détention au poste de police de Lira, enfermé dans une cellule comme un véritable criminel. Les images du coq derrière les barreaux ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux, provoquant des réactions amusées et indignées.
« Nous avons voulu donner une leçon au propriétaire en saisissant l’animal, car il ne respectait pas la tranquillité du voisinage », a déclaré un policier sous couvert d’anonymat.
L’affaire a pris une tournure encore plus surréaliste lorsque les autorités ont annoncé que le propriétaire du coq devait comparaître devant un tribunal local pour répondre des nuisances sonores causées par son animal.
Face à l’ampleur de l’affaire et sous la pression des internautes, la police a finalement décidé de libérer le coq après deux jours de détention. Le propriétaire, quant à lui, s’est engagé à construire un poulailler plus isolé pour éviter tout nouveau conflit.
Ce n’est pas la première fois que des arrestations insolites font parler d’elles en Ouganda. Il y a quelques années, un bouc avait été détenu pour vol de nourriture dans un marché, et un perroquet avait été confisqué pour avoir insulté des passants.
Cette nouvelle affaire du « coq emprisonné » restera sans doute l’une des plus mémorables, prouvant que la justice peut parfois prendre des décisions aussi surprenantes qu’inattendues.
Ces faits qui se sont passés en février 2024 à Lire refont surface d’autant plus qu’un cas similaires aurait été signalé au sein du même établissement de la police.