
L’insécurité continue de semer la désolation à Goma. Dans la seule journée du samedi 22 février 2025, trois jeunes hommes ont été tués par balles dans des circonstances encore floues. Ces nouveaux assassinats viennent s’ajouter à une série de violences qui secouent la ville depuis plusieurs jours.
Le premier jeune identifié sur les images circulant sur les réseaux sociaux se nomme Yannick. Père de famille, il a été abattu à son domicile, situé dans le quartier Kasika, sous les yeux de son épouse et de ses enfants. Selon des proches, il était marié depuis moins de cinq ans. Son meurtre a plongé sa famille et son entourage dans un profond désarroi.
Le second jeune, répondant au nom de Freddy, a perdu la vie plus tôt dans la journée dans des circonstances encore non élucidées.
Le troisième cas, dont l’identité n’a pas encore été confirmée, a également été tué par balle en fin de journée, selon des témoignages recueillis sur place.
Ces assassinats s’inscrivent dans une vague de criminalité qui ne cesse de prendre de l’ampleur à Goma. Tout au long de la semaine, plusieurs autres cas d’attaques armées ont été signalés, mettant en lumière la recrudescence de l’insécurité dans la ville. Les populations, prises d’angoisse, dénoncent une situation qui tend à devenir incontrôlable.
Face à cette montée de la violence, les habitants et les organisations de la société civile appellent les autorités locales et les forces de sécurité en place à renforcer les mesures de protection des citoyens. La nécessité d’une réponse rapide et efficace devient impérative pour éviter que la situation ne dégénère davantage.
Abiël Bushoki
La troisième personne tué par balles le samedi s’appelle BOKO BETOKO THÉODORE JUNIOR. Fils d’un lieutenant colonel, il habitait dans le village murambi dans le NYIRAGONGO. Pour son métier, il était entrepreneur dans la construction de bâtiments. Il avait une petite société de bétonier dans la ville de Goma.
C’est compliqué