
Le Général-major Peter Cirimwami, Gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, a effectué une visite mardi 21 janvier 2025 à Nzulo et au camp de déplacés de Lushagala à l’ouest de la ville de Goma. Cette visite s’inscrivait dans le but de calmer les inquiétudes croissantes des populations fuyant la menace des rebelles du M23-RDF dans le groupement de Buzi au sud-Kivu.
Nzulo, point stratégique d’accueil pour des milliers de déplacés fuyant les zones de conflit, notamment dans le Masisi, a récemment été le théâtre de tensions suite aux combats signalés de l’autre rive du lac Kivu, précisément dans le territoire de Kalehe . Lors de sa visite, le Gouverneur militaire s’est adressé directement aux habitants, leur rappelant l’engagement ferme des autorités à garantir leur sécurité.
« La sécurité des populations est une priorité absolue pour le gouvernement. Nous sommes ici pour vous rassurer que rien ne sera laissé au hasard pour protéger cette région », a déclaré le Général-major Cirimwami.
Selon des informations de la cellule de communication du gouvernorat, cette rencontre directe avec les résidents a permis de rétablir un climat de confiance dans cette période marquée par des incertitudes.
Au camp de déplacés de Lushagala, situé dans le quartier Mugunga, le Gouverneur a exprimé sa solidarité avec les populations déplacées, exhortant ces dernières à garder espoir malgré les épreuves. Il a également réaffirmé le soutien des autorités provinciales et des partenaires humanitaires pour répondre aux besoins essentiels de ces communautés vulnérables.
Le Gouverneur a également profité de cette visite pour appeler les habitants à rester unis et vigilants face aux fausses informations qui visent à diviser et semer la peur au sein des communautés. « L’unité et la vigilance sont essentielles pour surmonter cette période difficile. Ensemble, nous repousserons toutes les tentatives de déstabilisation », a-t-il déclaré.
Cette visite du Gouverneur militaire s’inscrit dans une volonté de renforcer la confiance entre les autorités et les populations locales, qui continuent de faire face à des défis humanitaires et sécuritaires exacerbés par la guerre d’agression du Rwanda via le M23.
La rédaction