Le Mouvement Solidaire des Enseignants pour l’Accompagnement des Actions Familiales (MSEAAF) a lancé, jeudi 31 juillet 2025 à Goma, une formation de trois jours axée sur la protection de l’enfant à l’intention de son équipe cadre de la coordination provinciale du Nord-Kivu.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités des membres de la coordination MSEAAF, avec pour objectif de doter ces responsables d’outils adaptés pour mieux encadrer les actions de terrain en faveur des enfants vulnérables.
Selon Kiriza Zaluka Fiston,coordinateur provincial de l’organisation, cette formation vient combler un vide en matière de connaissances pratiques et théoriques sur les droits et la protection de l’enfant dans un contexte marqué par les conflits armés, les déplacements de population et les abus de toutes sortes.
Au programme de ces assises figurent plusieurs modules, notamment : le cadre légal national et international sur la protection de l’enfant, l’identification et la prise en charge des enfants en situation difficile, les mécanismes communautaires de protection de l’enfance, le rôle des éducateurs et acteurs communautaires dans la prévention des violences faites aux enfants.
Animée par des experts en protection de l’enfant, la formation se veut participative et pratique, avec des études de cas et des échanges d’expériences.
Les organisateurs espèrent que les compétences acquises seront répercutées dans les écoles, les familles et les structures communautaires où le MSEAAF est actif.
L’organisation MSEAAF s’illustre depuis plusieurs années dans la promotion des droits de l’enfant, le soutien psychosocial aux enfants affectés par les conflits et la sensibilisation des communautés rurales sur les bonnes pratiques éducatives et familiales.
Avec cette formation, le MSEAAF réaffirme son engagement à œuvrer pour une société protectrice de l’enfance, surtout dans les zones de crise comme le Nord-Kivu, où les enfants restent les premières victimes des violences armées, des déplacements forcés et de la pauvreté.
Jérémie Kabali
