Dans le cadre de sa mission de lutte contre les violences en milieu éducatif, le Mouvement solidaire des enseignants pour l’accompagnement des actions familiales (MSEAAF) intensifie ses campagnes de sensibilisation dans le territoire de Nyiragongo, au Nord-Kivu.
Ce mardi 8 juillet, une nouvelle séance s’est tenue au Complexe scolaire Turunga, situé à la périphérie de la ville de Goma. Une cinquantaine d’élèves et d’écoliers y ont pris part, recevant des informations cruciales sur les formes de violences existantes en milieu scolaire, leurs causes, leurs conséquences et les moyens de prévention.
Le lancement de cette activité a été assuré par Kiriza Zaluka Fiston, coordonnateur de l’organisation, qui a rappelé l’importance de telles actions pour garantir un environnement éducatif sain et sécurisé. Il ne suffit pas de dénoncer les violences, il faut aussi former, informer et impliquer toute la communauté éducative pour y mettre fin, a-t-il déclaré.
Plusieurs membres de l’équipe du MSEAAF ont pris la parole au cours de la séance. Bandu Daniel a expliqué l’objectif de la sensibilisation, défini les concepts liés aux violences scolaires et présenté les causes fréquentes observées dans les établissements de la région.

De son côté, Merci Ndasungulwa Héritier a détaillé les différentes formes de violences (physiques, psychologiques, sexuelles, verbales…), les impacts sur les apprenants, ainsi que les comportements à adopter face à ces situations. Il a également formulé plusieurs recommandations à l’endroit des élèves, enseignants et responsables scolaires.
En clôturant la séance, le coordonnateur du MSEAAF a salué l’engagement des participants et les a exhortés à appliquer les connaissances reçues dans leurs milieux respectifs. Il a également promis la poursuite de ces initiatives dans d’autres écoles du territoire.
À ce jour, le MSEAAF affirme a déjà sensibilisé les élèves d’une dizaine d’établissements scolaires dans la région, avec pour ambition d’étendre l’action à l’ensemble du territoire de Nyiragongo, mais également dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Walikale.

L’organisation appelle à une synergie entre les acteurs éducatifs, les parents et les autorités locales pour renforcer la lutte contre les violences dans les écoles.
Jérémie Kabali
