
Un drame a secoué la localité de Kiziba 2, située au nord de la ville de Goma, dans le territoire de Nyiragongo. Dans la nuit du lundi 10 au mardi 11 février 2025, des hommes armés non identifiés ont brutalement ôté la vie au chef du village, Papa Kimanuka Musekura Prosper, ainsi qu’à trois de ses enfants.
L’annonce de cette tragédie a suscité une onde de choc au sein de la population locale. Dans un communiqué publié peu après le drame, la communauté de Kiziba 2 a exprimé sa consternation : « C’est avec une profonde amertume que nous annonçons une terrible nouvelle qui a plongé la communauté de Kiziba 2 dans le deuil. La nuit du 11 février 2025 restera gravée dans les mémoires pour les habitants de ce village. En effet, notre chef de village, Papa Kimanuka Musekura Prosper, et ses trois enfants ont tragiquement perdu la vie, victimes de l’agression de bandits non identifiés. »
Selon des sources locales, le chef du village a été abattu aux côtés de ses enfants, dont un garçon prénommé Benjamin et deux filles, Safi et Iragi.
Ce meurtre odieux vient s’ajouter à une série d’attaques perpétrées par des groupes armés dans la région de Nyiragongo. Depuis plusieurs mois, les habitants de cette zone font face à une insécurité grandissante, marquée par des incursions nocturnes, des assassinats ciblés et des pillages.
Les circonstances exactes de l’attaque demeurent floues, mais des témoins évoquent des tirs nourris au sein de la résidence du chef de village, laissant peu de chance aux victimes. Face à cette montée de l’insécurité, la population de Kiziba 2 réclame une intervention rapide des autorités provinciales et des forces de sécurité pour identifier et traduire les auteurs en justice.
Les habitants, en proie à une peur grandissante, appellent également à un renforcement des dispositifs sécuritaires dans le territoire de Nyiragongo afin d’éviter d’autres drames similaires.
Ce nouvel acte de violence illustre une fois de plus la fragilité de la situation sécuritaire dans cette partie du Nord-Kivu, où les civils paient un lourd tribut aux conflits armés et à l’insécurité persistante.
La rédaction